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Nourrir le lien avec nos enfants...

1/12/2022

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L’amour n’est pas une récompense, c’est un carburant !
I. Filliozat

De boulot prenant à la course de la vie quotidienne, d’activités en écrans, on perd parfois la possibilité d’être en lien avec nos enfants.
Et si on prenait le temps de nourrir ce lien si important ?
 






De plus en plus de parents déplorent des comportements difficiles chez leurs enfants ; surexcitation, colères, agressivité, difficultés de séparations, difficultés de sommeil, … Parfois, en creusant, on se rend compte qu’ils passent peu de temps avec eux, pris par les contraintes et la pression quotidienne.
Et si une piste pour résorber les comportements difficiles était de passer plus de temps avec nos enfants ?
Le réservoir affectif
Nous sommes tous munis d’une sorte de « réservoir affectif » qui a besoin d’être rempli régulièrement, surtout chez les enfants !
Si nous, adultes, pouvons nous réguler sur du plus ou moins long terme, les enfants n’en sont pas capables : quand leur réservoir est vide, c’est le chaos !
Imaginez dans votre cœur, une sorte de réservoir, comme dans une voiture.
Comme une voiture a besoin d’essence pour avancer, notre être a besoin de remplir son réservoir d’amour pour se sentir serein !
Disons qu’au réveil, notre réservoir est rempli.
Au fur et à mesure qu’avance la journée, au fil du stress, des contrariétés, de la fatigue le réservoir se vide… Et plus ce réservoir se vide, moins nous avons de patience, plus nous sommes irritables…  et c’est particulièrement visible chez les enfants.
Cela peut se manifester chez eux par des comportements « inadéquats » de recherche d’attention et de contacts (explosion émotionnelle, bagarre, enfant pot-de-colle, chouineur, …)… et chez nous par de l’irritation, de la nervosité, de la déconnexion de l’instant présent (partir dans ses pensées, surfer sur son téléphone, …)
Dans ces moments-là, de nombreux parents (au bout de leur journée, eux aussi !) ont tout sauf envie de tisser du lien avec leur enfant !
Et pourtant… « c’est lorsqu’ils semblent en mériter le moins que les enfants ont besoin le plus d’amour et d’attention » ! (Aletha Solther)
 
 
 
Alors, on fait quoi ?
Pour être disponible pour nos enfants, le tout premier réservoir dont on doit prendre soin, c’est le nôtre en tant que parent !
À chacun de nous de trouver comment le remplir.
À partir du moment où l’on est disponible, à nous de jouer pour remplir le réservoir de notre enfant !
Les 5 langages de l’amour
Notre réservoir ne se remplit pas toujours de la même façon que celui du voisin.
Chaque être humain a son langage préféré pour recevoir de l’amour :
  • le toucher ;
  • les paroles valorisantes ;
  • les moments de qualité ;
  • les petits cadeaux ;
  • les services rendus, le soutien.
Les petits enfants ont besoin de chacun de ces langages pour remplir leur réservoir… au fur et à mesure de leur évolution, l’une ou l’autre forme pour marquer (et recevoir) son amour va se dégager plutôt qu’une autre.
Si votre enfant reçoit l’amour à travers des paroles valorisantes et que vous essayez de lui transmettre de l’amour à travers un massage, vous allez probablement tous les deux être frustrés : vous aurez donné mais ça n’aura pas été (totalement) reçu !
Quel est le langage de prédilection de votre enfant ?
(N.B. : c’est valable aussi avec le ou la partenaire !)
Voici quelques pistes pour nourrir le lien avec votre enfant en fonction du langage…
Le toucher
Faire un massage
Faire un câlin
Faire une bataille de chatouilles
Nager ensemble et jouer dans l’eau
Les paroles valorisantes
Dire à son enfant combien on l’aime, combien on est fier de lui / d’être son parent
Faire des compliments descriptifs (plutôt qu’un « ooooh, c’est un beau dessin », dire « je vois que tu as dessiné des cerises dans les arbres, que tu as utilisé telle ou telle couleur, j’aime beaucoup tel ou tel aspect, … » qui montre un véritable intérêt pour la production de l’enfant)
Donner de l’encouragement
 
Les moments de qualité
Jouer à un jeu
Cuisiner
Observer la nature, planter des fleurs, jardiner
Écouter une histoire, de la musique, chanter, danser
Dessiner, bricoler, lire ensemble
Se promener
Les petits cadeaux
Nul besoin de faire chauffer la carte de crédit ! Nos enfants reçoivent notre amour à travers des petits mots, des petites attentions.
Ce qui compte, c’est le fait d’avoir pensé à eux !
Les services rendus, le soutien
Lui faire une boite à bisous à emporter
Laisser un petit mot d’amour dans son plumier ou sa boite à tartines,
L’aider à réviser sa poésie, à trouver de la documentation pour son exposé, …
 
Parfois, l’on se dit qu’on n’a pas de temps « à perdre », parce qu’on a déjà tellement de choses à faire.
Loin de moi l’idée de vous voir culpabiliser parce qu’il n’y a que 24 heures dans une journée et que vous avez un tas de choses à gérer : chacun fait de son mieux à tout instant !
Essayez et vous verrez : le temps consacré à votre enfant sera doublement bénéfique.
Vous allez tisser du lien ensemble et votre enfant sera prêt à mieux coopérer : ce qui vous fera gagner du temps et de l’énergie !
En vous rappelant que le plus important est votre véritable pleine présence auprès de votre enfant… sans pensées parasites, sans distraction… une présence qui se marque dans l’ici et maintenant et qui nourrit le lien de cœur à cœur.
 
Marie Fournier
Thérapeute psychocorporelle, familiale et systémique
Traductrice de Bébés
Praticienne en constellations familiales
www.naitre-parents.be
0479 70 23 15
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La câlinothérapie, du bien-être à l’état brut

1/21/2021

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​Une thérapie par le câlin  ? Vraiment ? Mais oui !  
Au-delà de tous les bienfaits « chimiques » des câlins dans l’organisme, les séances de câlinothérapie vous connectent aux profondeurs de votre Être, favorisant vos prises de conscience et votre mieux-être global. 


De prime abord, si nous nous trouvons dans une situation relationnelle satisfaisante, on pourrait se poser la question ; de la câlinothérapie pour moi ? Pour quoi ? 


​Le toucher, un besoin fondamental 
S’il est maintenant évident que les bébés ont besoin d’être touchés, assouvir ce besoin fondamental à l’âge adulte semble plus difficile, tant une distance corporelle entre les Êtres se met en place, au fur et à mesure de notre croissance physique. 
Adultes, une certaine retenue est très souvent de mise dans nos relations interpersonnelles et le toucher n’a sa place que dans les relations intimes. 
Et pourtant, quelle que soit notre façon de le percevoir (agréable, désagréable, intrusif voire violent ?) il est toujours un besoin essentiel à notre bonne santé physique et mentale ! 
Toucher et être touché nous permet d’être en lien avec nous-mêmes et avec l’autre, de nous sentir reconnu et aimé. 
Ce besoin comblé va nous permettre de nous épanouir pleinement. 
Il est d’ailleurs reconnu comme le plus vieil outil thérapeutique de l’être humain…  
Au-delà des mots et du mental, le toucher vous met en contact avec votre corps, vos ressentis et vos besoins profonds. 
Le pouvoir des câlins 
Être touché pendant une 20aine de secondes permet la sécrétion d’ocytocine, hormone de l’amour, qui déclenche des réactions bénéfiques en cascade. 
Cette hormone procure du bien-être, de la détente, de l’apaisement. Elle est le fondement du lien d’attachement parents-enfants mais également du lien entre partenaires amoureux et amicaux.  
L’ocytocine est produite à chaque fois que nous avons une interaction agréable ; il peut s’agir de choses simples comme un regard bienveillant, un mot doux, une caresse, un bon moment partagé… toucher et être touché de manière bienveillante en font partie, évidemment ! 
L’ocytocine freine également l’activité de l’amygdale, notre centre émotionnel, ce qui atténue les émotions désagréables et active la sécrétion de dopamine, hormone du plaisir. 
La câlinothérapie nous offre la possibilité de profiter de cette hormone merveilleuse, de nous détendre, apaiser notre niveau de stress tout en nous connectant en profondeur à nos émotions et nos besoins. 
Une séance de câlinothérapie 
Plus répandus du côté des États-Unis, les câlinothérapeutes sont plutôt rares par ici.  
J’ai eu la chance de tester ça pour vous et de bénéficier d’une séance magique. 
Isabelle m’a accueillie dans son centre dédié au bien-être et nous avons d’abord pris un moment pour échanger autour de mon ressenti à l’idée de la séance ; je dois avouer que j’avais quelques appréhensions, ne sachant pas trop à quoi m’attendre ! 
Après avoir partagé cela avec Isabelle, nous avons discuté du protocole et des quelques règles mises en place autour des séances de « câlino » ; pour que chacun puisse se sentir en sécurité – client comme thérapeute – il est essentiel d’apporter un cadre très précis. 
La séance se déroule tout à fait habillé et le toucher est absolument platonique ; il ne s’agit en aucun cas d’une séance à quelconque caractère sexuel. 
Isabelle prend soin de ne jamais toucher la poitrine ou la zone des hanches, et de demander à son client s’il y a des zones avec lesquelles il est inconfortable. 
Tout en douceur, Isabelle s’est approchée de moi d’abord par les mains, puis, petit à petit, vers des câlins plus englobants. 
J’ai passé une heure de pur bonheur. J’ai pu dire, en toute authenticité à Isabelle ce qui me nourrissait et elle était là pour me le donner, de tout son cœur.  
Les craintes du début se sont très vite dissipées pour laisser place à du bien-être à l’état brut. 
Bien sûr, être touché de cette façon renvoie bien souvent à des émotions d’enfance, nous rappelant les bras aimant et l’amour inconditionnel parental – ou le manque de celui-ci. Ces émotions enfouies trouvent alors une porte pour s’exprimer, apaisant une partie de notre enfant intérieur.  
Des émotions fortes sont, évidemment, susceptibles d’émerger. 
Accueillies inconditionnellement par Isabelle, celles-ci vont permettre de libérer l’énergie cristallisée au fond de nous et nous permettre de repartir plus léger.   
J’ai choisi de profiter d’une séance de câlinothérapie « simple ».  
Isabelle propose aussi des « suppléments » de l’ordre de la relaxation ; après la séance, vous pouvez continuer à profiter des bienfaits en faisant une petite sieste, en vous détendant sur un matelas à andullations ou de pierres chauffantes, dans le jacuzzi ou en vous faisant accompagner pour une séance de relaxation dans l’eau. 
Une séance de câlinothérapie, c’est d’abord s’abandonner à la détente et au bien-être, c’est s’autoriser à recevoir pleinement un amour pur et inconditionnel. 
Et, si vous y plongez totalement, peut-être vous trouverez-vous dans un état de conscience légèrement modifié, favorisant l’accès aux prises de consciences et à votre croissance personnelle… une seule recommandation ; testez par vous-même ! 
 
Isabelle Lurquin de Calineos vous reçoit à Nil-Saint-Vincent. 
https://www.facebook.com/calineos/ 
+32 477 90 56 50 


​Marie Fournier
www.naitre-parents.be
0479 70 23 15
marie.naitreparents@gmail.com

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Respirer pour se libérer !

1/15/2021

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Qui croirait que le souffle, si naturel et ordinaire, puisse être un puissant outil de guérison intérieure ?


Prenez un instant pour observer votre respiration, juste là.  Comment est-elle ? Ample, fluide, douce ou plutôt courte, opprimée, coupée ?
Notre respiration en dit long sur notre état intérieur et est un baromètre émotionnel précieux.
Serein, nous respirons lentement et profondément.
​Stressé, nous respirons plus rapidement et de manière plus superficielle. Nos émotions influencent notre respiration… et inversément.



Si nous avons tous conscience qu’une respiration de tout le corps, ample et lente nous relaxe, il est moins connu qu’une séance de respiration active peut nous aider à traverser des difficultés et à retrouver notre joie et notre liberté intérieure !
Outre accueillir et fluidifier nos émotions, ce type de travail corporel nous invite à sortir de nos moulins mentaux, à nous reconnecter à notre essence profonde et à nous sentir vibrer.
​
Faites circuler l’énergie
Une émotion est une énergie qui traverse notre corps et nous invite à prendre une certaine direction.
La joie nous donne l’élan d’avancer, la colère pose nos limites, la tristesse nous invite à lâcher et la peur à réagir face au danger.
Si on s’empêche de ressentir et d’exprimer nos émotions, l’énergie se fige dans le corps physique mais aussi à des niveaux plus subtils ; on peut alors se sentir tendu, stressé, serré, oppressé, fatigué…
Peut-être ne vous rendez-vous-même plus compte des tensions qui vous habitent ?
Prenez un temps d’arrêt pour scanner votre corps, sans jugement ; que sentez-vous ?
Il existe une voie simple pour faire circuler l’énergie, se libérer de nos tensions et accueillir nos émotions, même les plus anciennes et insoupçonnées, et par le fait même d’accéder à la Joie, à notre Être véritable et (re)trouver l’harmonie intérieure ; la respiration !
L’approche de nombreuses thérapies est mentale ; on se souvient, on comprend nos blessures, nos barrières… et souvent, ça ne suffit pas pour les dépasser car elles se sont inscrites profondément dans notre corps.
La respiration active que je propose d’explorer est inspirée du « rebirth » (ou « renaissance ») et nous invite à sillonner nos chemins intérieurs, aller à la rencontre de nos blessures en douceur afin de libérer l’énergie qui a pu se figer et permettre à nos corps physiques et subtils de retrouver l’équilibre.
 
 
Le déroulement d’une séance thérapeutique par la respiration
Si respirer se fait de manière tout à fait naturelle, une séance thérapeutique de respiration active est une expérience tout à fait particulière.
Le thérapeute apporte un cadre sécurisé dans lequel le client peut venir se déposer pleinement, sans jugement, en toute confiance.
Après avoir posé quelques mots sur votre état d’être du moment, le praticien vous invitera à vous allonger, de préférence sur le dos, les yeux fermés. Il vous proposera alors de respirer de manière connectée, sans répit entre l’inspire et l’expire, et à un certain rythme, guidé par la musique.
Le thérapeute accompagne son client en présence et en silence.
Le temps de respiration dure une trentaine de minutes et est suivi d’un moment d’intégration.
Tout en restant connecté aux sensations, pour éviter de retourner dans l’analyse du mental, la séance se clôture par un court échange avec le thérapeute autour de votre état intérieur.
​
Que peut-on en attendre ?
Ce qui est sûr, c’est que respirer de manière régulière dans cette optique thérapeutique va vous permettre d’être plus en lien avec vous-même, avec vos émotions et de gagner confiance en vos ressources intérieures pour les écouter au quotidien.
Les expériences sont très variées et chaque séance de respiration est un nouveau voyage… pour certains, cette demi-heure de respiration sera une demi-heure de silence mental salvatrice, pour d’autres l’occasion de revisiter et intégrer des difficultés profondes, pour d’autres encore un moment de joie, d’extase et de lien avec l’Univers… quoi qu’il en soit, chaque exploration vous transformera sur un plan concret ou subtil.
Et pour accéder à toutes les potentialités de ce bel outil, le mieux est encore de partir à la découverte de vous-même ouvert, curieux et sans attentes !
 
 
Marie Fournier
www.naitre-parents.be
0479 70 23 15
marie.naitreparents@gmail.com


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Les réflexes archaïques, de la survie à l'entrave...

11/19/2020

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Mouvements automatiques de survie et de développement, ils peuvent devenir un véritable handicap au quotidien, s’ils restent actifs au-delà d’un certain âge, sans nécessairement qu’on en ait conscience.
 
Les réflexes archaïques, Kesako ?
Les réflexes archaïques sont des mouvements automatiques présents déjà in-utéro.
Ils servent à la survie du bébé, lors de la naissance et en début de vie, mais aussi à l’acquisition de sa « carte motrice » qui va lui permettre d’utiliser toutes les possibilités de son corps, au fur et à mesure de son développement moteur.
Ces réflexes ont vocation à s’inhiber et à laisser progressivement place aux mouvements volontaires.
Cependant, parfois, ils ne s’intègrent pas comme ils devraient et placent le corps dans une sorte d’hyper réactivité constante.
Prenons par exemple le réflexe d’agrippement.
Dès la naissance, si vous caressez la paume du bébé, celui-ci vous agrippe fermement.
Ce réflexe sert directement à s’accrocher à sa maman, ce qui, dans un contexte préhistorique, permet à l’enfant de survivre si sa mère doit prendre la fuite.
Il sert également à découvrir le monde : l’enfant tend le bras, touche un objet, l’agrippe de manière réflexe, le porte à sa bouche et l’explore (en début de vie, tous ces mouvements sont d’ailleurs dictés par différents mouvements réflexes !).
Petit à petit, le réflexe doit laisser la place au mouvement volontaire : l’enfant a alors le choix de fermer sa main ou non.
Mais imaginez que ce réflexe ne s’inhibe pas comme il devrait : à chaque fois que la paume de la main touche un objet, elle se referme ! Cela devient gênant…
Et il en est de même pour tous les réflexes : éminemment utiles en début de vie, il est essentiel qu’ils puissent suivre leur développement et s’inhiber pour ne resurgir qu’aux moments adéquats de la vie.
Comment ça marche ?
Chacun des réflexes suit sa courbe d’émergence, de vie et d’inhibition, entre la vie intra utérine et la fin de la 1ère année de bébé, pour la plupart d’entre eux.
Ils ont chacun besoin de « vivre » suffisamment, d’être assez sollicités pour pouvoir s’intégrer correctement.
Autrement dit, il faudra que l’enfant ait suffisamment agrippé pour que son réflexe d’agrippement s’inhibe ! Il en va de même pour tous les autres réflexes.
Si ce n’est pas le cas, le réflexe s’intègre mal.
Le corps trouve alors des stratégies inconscientes pour contrer ces mouvements involontaires, ce qui entraîne une grande perte d'énergie et des difficultés à résoudre certaines tâches, puisque le corps est parasité.
Nous sommes nombreux, adultes et enfants à vivre avec ce caillou dans notre chaussure qu’est la mauvaise intégration de nos réflexes.
Ce caillou étant présent depuis de très nombreuses années, on n’en a pas conscience, mais on peut se plaindre de fatigue, de maux de dos, de difficultés de concentration, de sommeil… sans pouvoir en identifier la cause.
Et si certains sont mal intégrés ?
Voici quelques indicateurs qui peuvent nous faire penser à une mauvaise intégration de nos réflexes archaïques.
 
Sphère sensori motrice

  • Assise en W
  • Pieds enroulés autour de la chaise
  • Un pied sous ses fesses lors de l’assise
  • Hypersensibilité des 5 sens (gêné par les bruits forts et soudains ou le fond sonore, la lumière, les odeurs, n'aime pas être touché, gêné par les étiquettes des vêtements, sélectivité alimentaire exacerbée, difficulté pour mâcher, manger des morceaux)
  • Faible tonus musculaire, hypotonie
  • Mal des transports
  • Marche sur la pointe des pieds
  • Manque d'équilibre, coordination difficile (apprentissage du vélo laborieux)
  • Maladresse (fait tomber les objets)
  • Mouvements involontaires de la bouche en écrivant, découpant… (tire la langue)
  • Pression excessive/trop légère du stylo, mauvaise tenue du stylo
  • Tension des mâchoires, bruxisme (grincement des dents)
  • Énurésie après 5 ans

 Sphère émotionnelle
  • Mutisme, timidité excessive
  • Accès de colère
  • Difficulté à regarder autrui dans les yeux
  • Forte susceptibilité
  • Changements difficiles, lente adaptation à la crèche, à toute nouvelle situation
  • Pleurs fréquents, récurrents
  • Manque de confiance en soi, mauvaise image de soi
  • Stress, angoisses, peurs
  • Difficultés pour dire "non", pour s'affirmer, se défendre

Sphère cognitive et des apprentissages 
  • Difficultés de concentration
  • Étourderie
  • Faible imagination, créativité pauvre
  • Difficultés dans les apprentissages
  • Troubles «dys» (dyslexie, dyspraxie, dyscalculie…)
  • Agitation permanente, impulsivité, TDA/TDAH (Troubles Déficitaires de l’Attention, avec ou sans Hyperactivité)
  • Lecture peu efficace, difficulté pour suivre un texte sur une page
  • Confusion des lettres (b-p, d-q)
  • Écriture manuscrite irrégulière
  • Difficulté pour tracer des 8
  • Écriture sur une feuille tournée à 90°
  • Difficulté de langage, d’articulation, voire bégaiement
 

Je me reconnais, que faire ?
Si vous vous reconnaissez, vous ou votre enfant dans ces difficultés, il est possible d’y remédier !
Un accompagnement avec une personne compétente en IMP (Intégration Motrice Primordiale), en RMTi (Rythmic Movement Training international) ou encore en PNSM (méthode Psycho-Neuro Sensori-Motrice)  pourra vous aider en réinformant votre corps et en vous proposant des exercices simples et appropriés.
Vous pourrez alors transformer votre vie et retrouver votre plein potentiel corporel, émotionnel, cognitif et créatif !
 
 
Laissez bouger vos petits !
 
C’est en bougeant que les réflexes vont s’intégrer !
Évitez donc un maximum les transats et « cale-bébés » et laissez-le bouger librement au sol et explorer ses mouvements.
La motricité libre est la meilleure prévention pour une bonne intégration des réflexes.
 

 Marie Fournier
www.naitre-parents.be
0479 70 23 15
marie.naitreparents@gmail.com


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Dormir comme un bébé...

4/6/2020

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Si « dormir comme un bébé » signifie dormir d’un sommeil profond et apaisé, devenir parent nous en offre souvent une autre perception…
PhotoNaitre Parents - Marie Fournier - Bio Info - Sommeil de Bébé - 2020
« Est-ce qu’il fait ses nuits ? » est probablement la question la plus entendue des jeunes parents, supposant un problème où il n’y en a souvent pas.
Si l’image du bébé dormant profondément reste bien imprégnée dans nos imaginaires, de nombreux parents se retrouvent face à un bébé qui peine à s’endormir, se réveille régulièrement, fait la java pendant la nuit… ou se réveille très (trop) tôt.
Jonglant entre les injonctions des générations précédentes (laisse-le pleurer, ne le porte pas trop, ne l’allaite pas trop longtemps, …), les horaires d’une reprise du travail ou la gestion d’un aîné, les jeunes parents se retrouvent souvent épuisés, avec un sentiment d’impuissance.
Et si on revisitait le sommeil du bébé pour s’informer sur ce qui est, vraiment, normal pour un tout petit ?
​
Le sommeil, un processus évolutif
Bébé n’a pas besoin d’apprendre à dormir ; à sa naissance, il sait le faire !
De la naissance à 6 ans environ, le sommeil de l’enfant va évoluer pour rester parfaitement adapté à ses besoins, au fil du temps.
Après avoir pris connaissance de l’organisation du sommeil d’un petit, vous comprendrez aisément qu’il est normal et sain qu’un bébé se réveille souvent – aussi difficile que cela soit pour ses parents !
 
De la naissance à 3 mois
 
Bébé a besoin de :

  • Boire régulièrement
  • Vérifier la vigilance des personnes qui prennent soin de lui
  • D’apprendre et intégrer son univers
 
Son sommeil est :

  • En cycles de 2 phases de 50 à 60 minutes, alternant sommeil
  • Réparti sur 24 heures
 
Bébé ne distingue pas encore le jour de la nuit.
Il s’endort directement en phase « paradoxale », phase pendant laquelle les informations sont traitées.
Il a également la faculté de se déconnecter instantanément par le sommeil lorsqu’il y a trop de stimuli.
 
4-7 mois
 
Bébé a besoin de :

  • Continuer à intégrer son univers
  • S’adapter à l’émergence de nouvelles phases de sommeil
  • S’adapter à son environnement changeant (reprise du travail, crèche, alimentation solide, …)
 
Son sommeil est :

  • En transition vers un modèle adulte et passe de 2 à 4 phases au cours d’un cycle : bébé peut se réveiller souvent
  • L’endormissement peut être plus lent, favorisé par la présence d’une personne de confiance
  • Plus long la nuit que le jour
 
À 7 mois, seulement 10 à 15% des bébés font des nuits de 10h-12h !
 
Entre 8 mois et 2 ans
 
Bébé a besoin de :

  • Surmonter l’angoisse de séparation
  • Débuter l’alimentation solide
  • Faire face aux poussées dentaires,
  • Apprendre à déambuler puis
  • Plus tard, à contrôler ses sphincters
 
Son sommeil est :

  • Agité par ses nombreux apprentissages
  • Redouté par la séparation qu’il annonce d’avec ses parents
  • Fragile
  • Favorisé par la réassurance de sa / ses personnes de confiance
 
Entre 3 ans et 6 ans
 
Le sommeil de l’enfant s’approche de plus en plus d’un sommeil d’adulte.
 
Vers 3 ans, les réveils nocturnes s’estompent pour disparaitre vers 5 ans.
 
Les siestes disparaissent elles aussi progressivement : il sera important alors de veiller à ce que l’enfant ait un sommeil suffisant.
 
Comme vous le constatez, le sommeil des enfants est instable et fragile, au moins jusqu’à 3 ans.
S’il existe de réels troubles du sommeil, ils sont beaucoup moins nombreux que ce qu’on nous laisse croire.
Bébé a besoin d’être en contact avec les personnes qui l’entourent et il est tout à fait normal de le rassurer quand il pleure la nuit, ou de rester à ses côtés le temps qu’il s’endorme.
Vous pouvez le faire autant que vous sentez que c’est juste pour vous, sans crainte que votre enfant n’y arrive jamais seul.

Les méthodes d’apprentissage du sommeil…
Dès la naissance, Bébé sait dormir et n’a nul besoin de l’apprendre !
Malheureusement, notre rythme quotidien et les injonctions sociétales nous poussent à essayer de faire dormir bébé à un rythme qui n’est pas adapté à ses réels besoins.

Nous voyons donc fleurir de nombreuses « méthodes d’apprentissage au sommeil », qui proposent souvent de laisser pleurer l’enfant, « pour qu’il comprenne ».
Malheureusement, la seule chose que bébé assimilera avec cette méthode, c’est qu’il vaut mieux se résigner et se taire, car personne ne viendra le rassurer…
Par ailleurs, de multiples facteurs peuvent venir perturber le sommeil de votre enfant ; un vécu intra-utérin, pendant la naissance ou dans sa vie actuelle.
Si votre enfant pleure, malgré votre présence rassurante, ne semble pas apaisé malgré votre accompagnement, que son sommeil n’évolue pas dans le temps ou que vous avez besoin d’être soutenu ; faites appel à un professionnel de confiance, qui pourra vous écouter et vous guider, sans pour autant vous proposer une recette toute faite qui s’avère souvent délétère pour l’enfant.
Quelle que soit la difficulté rencontrée avec votre enfant, je vous recommande de prendre le temps de trouver exactement ce qui va vous convenir, à vous et votre enfant…
 
En tant que parent, tenir le coup !
 
Pas toujours facile, les débuts de vie d’un bébé et de ses parents…
Je cherche toujours, avec les familles, ce dont elles auraient besoin pour passer ce cap d’une manière sereine.
Cela demande parfois une organisation qui sort de ce que l’on avait imaginé… si cododo et allaitement à la demande la nuit favorisent le sommeil du bébé et de sa maman, il est parfois nécessaire d’imaginer dormir de manière séparée avec le conjoint ou, à un moment, de refuser la tétée de nuit et passer le relais à l’autre parent.
Dans l’injonction actuelle au maternage proximal, il est excessivement important de trouver un équilibre pour chacun.

Marie Fournier
www.naitre-parents.be
0479 70 23 15
marie.naitreparents@gmail.com

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Pour aller plus loin…
Je vous recommande vivement cet ouvrage !

"Dormir sans larmes", Docteur Rosa Jové, Éditions les arènes

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Mon Moment Magique ... des ateliers de développement personnels ludiques pour les enfants, mais pas que !

4/6/2020

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« Si chaque enfant de 8 ans apprenait à méditer, la violence dans le monde serait éradiquée en une seule génération » Dalaï-lama
Apprendre aux enfants à prendre soin d’eux et leur donner les clés de leur Bonheur dès le plus jeune âge, à travers des ateliers ritualisés et ludiques, voilà le concept novateur proposé par Mon Moment Magique.
PhotoBio Info Février 2020 - Marie Fournier - Naitre Parents - Mon Moment Magique
Spontanément connectés à leurs ressources intérieures, les enfants sont (trop souvent) priés de rentrer dans des cases, de répondre à des normes et, petit à petit, se coupent de leur nature profonde, développent des croyances limitantes… pour devenir des adultes limités !
Combien d’entre-nous sommes, adultes, à la recherche du graal : notre harmonie intérieure ?
Si, enfant, chacun d’entre nous avait été invité à rester en lien avec sa nature profonde, avait été écouté, avait pu s’exprimer, nous rayonnerions aujourd’hui notre joie d’être et le monde irait tellement mieux !
Apprendre aux enfants à prendre soin d’eux, c’est diminuer le nombre d’adultes à réparer demain et augmenter le nombre d’adultes heureux et bien dans leurs baskets !
Bien dans son cœur, dans son corps et dans sa tête
Des pratiques comme le yoga, le massage entre pairs, la méditation, l’expression des émotions prennent une place de plus en plus importante dans le quotidien de nos enfants.
Trouver un bel équilibre entre la tête, le cœur et le corps permet d’être en harmonie avec soi-même et les autres.  
Mais nous-mêmes, adultes, ne savons pas toujours comment faire…
Les ateliers Mon Moment Magique proposent à vos enfants des espaces pour explorer leurs émotions, leurs ressources, leur créativité… et remplir, petit à petit, leur boite à outils du bien-être !
Ils reviendront de ces ateliers avec une confiance en eux boostée et vous feront certainement profiter de leurs découvertes !

Mon Moment Magique, c’est quoi ?
Mon Moment Magique, c’est un doux mélange de développement personnel, de pratiques ludiques et d’approche positive de l’enfant.  
Les ateliers, pensés spécifiquement pour eux, sont constitués d’une série de rituels, répétés à chaque atelier, qui permettent d’ancrer des habitudes positives.
Des pratiques telles que le cercle de parole, la gratitude, la respiration, le yoga, le massage, la minute-défoulage, l’expression dessinée des émotions et la relaxation s’enchainent à chaque séance, unies par le fil rouge du thème spécifique de l’atelier.
 
Les différents formats
Si les ateliers ont d’abord été conçus pour les enfants entre 6 et 12 ans, d’autres formats ont, depuis, vus le jour, pour semer encore plus de graines de bonheur…
  • MMM minis, pour les tout-petits 4-5 ans.
    Pour ancrer leur ouverture naturelle au bonheur et à l’enthousiasme, et permettre d’optimiser cette tendance en initiant les plus petits aux meilleures pratiques bien-être.

  • MMM juniors, le format initial, pour les 6-12 ans.
    Pour profiter de cette période riche en capacités d’apprentissage et semer des graines de magie, de confiance, d’estime, d’ouverture… dans le cœur des enfants.

  • MMM après la classe, pour les écoliers en maternelle et en élémentaire.
          Pour vivre une bulle magique entre l’école et la maison, découvrir des pratiques
          bien-être qui rendent le corps et la tête des élèves plus disponibles aux apprentissages.

  • MMM ados, pour les 12-16 ans.
    Pour aider les ados dans cette période de métamorphose extraordinaire, les accompagner dans la création de réflexes bien-être, leur apprendre à s’aimer et à vivre avec les autres.

  • MMM en duo, pour 1 adulte & 1 enfant.
    Pour créer ou renforcer le lien entre l’adulte (parent, grand-mère, grande sœur…) et l’enfant, fabriquer des souvenirs et inciter à plus de partage en famille, de complicité, d’amour…

  • MMM au féminin, pour les femmes*.
    Pour offrir aux femmes une pause dans leur vie quotidienne, leur permettre de prendre du temps pour elles et leur suggérer des ressources pour être plus aptes au bonheur en famille.

*Apporter un soutien aux parents est important. Parce qu’il est plus facile d’être un parent détendu, zen dans l’éducation de ses enfants, si on est déjà épanoui par soi-même, si on prend soin de soi.
 
Mon Moment Magique compte actuellement une dizaine d’ambassadrices en Belgique et environ 400 autour du monde !
Pour plus d’informations ou pour trouver un atelier près de chez vous, rendez-vous sur www.monmomentmagique.com.
Je vous souhaite une belle découverte !

​Marie Fournier
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Écouter Bébé et mettre des mots sur les maux

3/31/2020

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Troubles du sommeil, difficultés alimentaires, pleurs inexpliqués, comportement agité ou maux récurrents ? Et si votre enfant avait quelque chose à vous dire ? 
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S’il y a peu, on considérait encore les enfants comme des tubes digestifs, sans émotions ni sensations avant l’âge de deux ans, on sait maintenant qu’il n’en est rien.
Le nourrisson est un être intelligent, doté d’une vie intérieure riche.
Il ressent tout et ses besoins sont tant physiques qu’émotionnels et spirituels.
Déjà in-utéro, les bébés s’imprègnent de sensations et d’émotions qui peuvent se transformer en croyances et conditionner leur vie ; « Je dois être parfait », « je dois prendre soin de mes parents », « Je ne dois pas déranger », « Je suis en danger », …
Il suffit parfois d’une émotion ressentie, et bien souvent incomprise dans son contexte, pour que l’enfant fige une croyance limitante à son propos ou à propos de la vie.
Et très souvent, puisque tout cela est resté tu, devenu adulte, nous portons encore ces croyances qui nous limitent au quotidien !
Pour que le bébé transcende ses émotions et qu’elles ne le conditionnent pas, il est important qu’elles soient entendues, accueillies et accompagnées.

Écouter le bébé ?
Dès tout petit, il est enclin à nous partager ce qu’il vit, et si nous ne pouvons l’entendre, il essaiera de nous le communiquer par tous les moyens à sa disposition ; que ce soit par un comportement particulier ou des maux physiques, l’enfant trouvera une façon de nous interpeler.
Parfois, il se fait le porte-parole de blessures de ses proches, de situations tues ou étouffées au sein de la famille. Les adultes devront alors prendre conscience de ce qui les habite et prendre soin d’eux-mêmes pour permettre l’évolution de chacun.
Le principe de la « Parole au Bébé » est de se connecter de cœur à cœur à l’enfant, de poser des questions fermées, et de recevoir les réponses (« Oui » ou « Non ») via un test musculaire, comme en kinésiologie.
Le praticien avance ainsi à la rencontre des messages du bébé, lui permettant d’être entendu au plus profond de son Être.
Inspirée par cette technique et initiée par Brigitte Denis, je suis devenue traductrice de bébé, offrant un espace-temps aux familles pour se dire, s’écouter et cheminer ensemble.
Le fait d’être entendu dans ses émotions, ses questions, de recevoir une explication à propos d’un malentendu peut suffire pour libérer l’enfant et lui permettre de retrouver sa légèreté, permettant ainsi la croissance de toute la famille.
Et puis bien sûr, si l’enfant ne peut être entendu, l’adulte qui a gardé des traces inconscientes et développe des symptômes peut aussi être écouté pour se dénouer profondément…
Persuadée qu’avec plus de conscience de tout ce qui se joue dans la période sensible de la gestation, de la naissance et de l’enfance, les Hommes seront plus libres et construiront un monde de paix, j’accompagne les enfants à se dire avec tout mon cœur.
 
« Si lors d’une grossesse surprise, une maman se pose la question, dans un premier temps, de garder son enfant, celui-ci peut intégrer – à tort - qu’il n’est pas le bienvenu / qu’il ne doit pas déranger / qu’il doit se faire tout petit… Or, pour de nombreux parents, une fois passé « le choc », l’enfant est accueilli de tout leur cœur. Mais c’est « trop tard », l’enfant a intégré qu’il n’était pas le bienvenu. »
 
Ce qui est vécu est vécu et on ne peut rien y changer. Pas besoin de culpabiliser !
Quand on a conscience d’un évènement difficile, il suffit bien souvent d’en parler à son bébé de manière tout à fait sincère et authentique pour qu’il l’intègre de manière juste.
En séances, les dires des enfants viennent surtout mettre en lumière des éléments qui sont passés totalement inaperçus ou sans importance pour les parents et dont le bébé s’est néanmoins imprégné.
  
Parole au bébé ou Communication Connectée ?
 
En janvier, je vous parlais de la Communication Connectée, cet outil qui permet de dialoguer de cœur à cœur avec votre enfant.
Si techniquement parlant les deux pratiques sont très proches, la Communication Connectée sert d’outil de dialogue au quotidien dans le cadre familial, là où les séances de Parole au Bébé constituent un accompagnement thérapeutique de toute la famille.
Pour en savoir plus sur la parole au bébé : https://paroleaubebe.weebly.com/
 

Marie Fournier
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La Communication Connectée avec les bébés

3/31/2020

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Quel parent ne s’est jamais trouvé désemparé face aux pleurs inexplicables de son bébé ?
Quel parent ne s’est jamais dit : « J’ai l’impression qu’il y a quelque chose de plus profond… » ?
La Communication Connectée nous permet de nous mettre à l’écoute de la sagesse de notre bébé.
PhotoBio Info - Février 2018 - Marie Fournier - Naitre Parents

J’ai découvert la Communication Connectée quand mon fils ainé avait 1 an.
Quelques mois plus tôt, la communication par les signes avec les bébés était entrée dans ma vie, m’offrant pleinement cette conviction ; oui, les bébés sont sensibles et dotés d’une grande intelligence, tout petit déjà… et je n’avais encore rien vu…

Quand Hélène[1] m’a parlé de la « CoCo », tout mon Être s’est réjoui ; quelle évidence de pouvoir dialoguer avec une part sage et profonde qui existe en chacun de nous, bien avant la parole !
Et le plus fort ? Pas besoin d’un don quelconque ou de très longs apprentissages, c’est à la portée de chacun !

Mais c’est quoi, la CoCo ?
La Communication Connectée, ou « CoCo », c’est simplement un dialogue entre un bébé et ses parents.
Pour expliquer comment fonctionne la CoCo, on prend souvent le parallèle d’une discussion avec un ami qui aurait une extinction de voix ; pour communiquer avec lui, nous pouvons lui poser des questions, auxquelles il pourrait répondre en hochant la tête pour nous dire « oui » ou « non ». On ne pourrait, bien sûr, pas avoir de grandes discussions, mais on pourrait facilement savoir de quoi il a besoin.
Avec un bébé, c’est pareil ; nous allons lui poser des questions fermées, ne sachant pas ce qui est juste pour lui, et avancer au gré de ses « oui » et de ses « non ».
Bien sûr, le bébé ne va pas pouvoir hocher la tête comme notre ami malade. Il va donc nous falloir un code pour symboliser son « oui » et son « non ».
Pour cela, nous allons utiliser soit des baguettes de sourcier, qui vont bouger d’une certaine façon pour montrer un « oui », d’une autre pour montrer un « non », soit le test musculaire, comme en kinésiologie.
​
Et l’aventure commença…
La première fois que j’ai vu Hélène utiliser les baguettes, je n’y croyais pas ; c’était forcément elle qui les bougeait !
Et puis, je les ai prises en main, moi-même… et j’ai dû me rendre à l’évidence ! Les baguettes bougeaient « toutes seules », ou en tout cas, au gré de mes « oui » et de mes « non » et de ceux de mon fils…
J’ai alors commencé à dialoguer avec mon fils, en suivant la structure proposée dans le livre « J’ai tant de choses à dire » ; « Est-ce que tu as quelque chose à dire ? », « Est-ce que tu as une question à poser ? », et de fil en aiguille, nous parlions de ses journées à la crèche, ce qu’il avait aimé ou non, ce qu’il avait envie de partager avec nous…  Et si, son papa et moi, nous nous regardions parfois avec prudence : « Il semblerait que Leo nous ai dit que… », nous avons eu plusieurs expériences confirmées par l’extérieur qui nous ont donné confiance en nous et en cette nouvelle pratique[MF2] .
Comme cette fois où Leo s’est mis à avoir beaucoup de difficultés à s’endormir… et se réveillait en pleurant vers 4h du matin, ce qu’il ne faisait plus depuis bien longtemps !
Après avoir tâtonné sur les conditions extérieures et internes qui pouvaient engendrer ce nouveau comportement, je me suis décidée à faire une CoCo avec lui ; nous avions, quelques temps plus tôt, installé une armoire dans sa chambre et, pendant la communication connectée, il m’a dit que celle-ci lui faisait peur. Aussi sceptiques que confiants, nous avons convenu de déplacer l’armoire avant de nous en débarrasser comme il nous le demandait… Le soir-même, les nuits sont redevenues normales !
S’il est important de ne pas la considérer comme « la Vérité absolue », la CoCo est un merveilleux outil pour se mettre à l’écoute de notre bébé.
[MF3] Elle permet d’entrer en lien profond avec notre enfant, de le comprendre et de l’accompagner avec bienveillance dans ses joies et ses difficultés.
Une magnifique perspective pour que les enfants soient accueillis tels qu’ils sont, qu’ils développent leur intelligence émotionnelle et avancent ainsi vers un monde rempli d’Amour…
 
 
Dans ma pratique professionnelle, j’ai le plaisir de transmettre la communication connectée aux parents qui souhaitent utiliser cet outil pour dialoguer avec leur enfant.
En tant que thérapeute, j’accompagne parents et enfants à mieux se comprendre, notamment en me faisant traductrice de la part profonde des bébés, ce qui permet à chacun d’avoir son espace de parole, se libérer des tensions, exprimer ses émotions et (re)trouver la paix et l’harmonie, ensemble.
 
Marie Fournier
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[1] Hélène Gérin, co-auteur avec Frédéric Laloux du livre « J’ai tant de choses à dire, apprenez la Communication Connectée avec votre bébé ».

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    Marie Fournier

    Accompagnement autour de la naissance, de l'enfance et de la parentalité.

    Formatrice en Communication Connectée

    Fondatrice du Réseau Bébé Signe Belgique & Animatrice d'ateliers Bébé Signe

    Ambassadrice Mon Moment Magique

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